Stress, FIV et grossesse: un ménage à trois
Une équipe suédoise a mesuré le niveau de stress de femmes subissant leur première FIV.
Les chercheurs suédois qui ont mené cette nouvelle étude se sont penchés sur l'état émotionnel de 166 candidates à une FIV. Ils les ont interrogées une première fois un mois avant le début du traitement et une seconde fois une semaine avant l'implantation de l'embryon.
Sur les 139 femmes dont l'embryon était viable, 58 ont pu mener leur grossesse à terme et 81 non.
Les chercheurs ont établi qu'il n'y avait pas de différence d'état émotionnel entre celles qui sont devenues mères et celles chez qui la FIV a échoué. La seule variable liée au bon déroulement de la grossesse était la qualité des embryons implantés.
Même si le stress n'apparaît pas comme un élément perturbateur de la FIV, il convient néanmoins de le prendre en charge à partir du moment où il empoisonne la vie quotidienne de la patiente.
MON COMMENTAIRE : Et bien c'est plutot rassurant ! ça permet à toutes les futurs maman FIV de déculpabiliser.