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Une autre façon de faire un bébé (ou d'avoir un enfant)
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2 juillet 2009

Tous les risques de la FIV

La PMA, comme toute autre technique médicale et activité humaine, comporte certains risques :

1) L'HYPERSTIMULATION

L'hyperstimulation est la complication la plus fréquemment rencontrée en FIV (1-5%).
L'hyperstim' correspond à une réponse ovarienne trop importante à la stimulation (période des piqures pour obtenir un bon nombre de follicule) dont l'ampleur est imprévisible.
Elle se manifeste par une multiplication du nombre de follicule impressionnante. Le ventre grossit de jour en jour (3 kilos par jour !!! ) et se rempli de liquide jaune (celui qui entoure les follicules). En plus : douleurs, fièvre, nausées, vomissement... il faut absolument consulter son gygy PMA et ne pas aller au urgence !!! il n'y a que les gygys PMA qui savent ce que c'est ! véridique !

Le traitement sera alors stoppé net et la patiente sera allitéE le temps que le ventre se vide... che elle ou à l'hopital. Cela peut prendre 3 semaine, 1 mois !

L'hyperstimulation peut parfois être anticipée. C'est pour cela que vous faites des echographies et des prises de sang tous les 2 jours pendant la stimulation.

NB : c'est très dangereux ! mais le point positif de tout ça, c'est que 90% des femmes qui font une hyperstim' auront un enfant... (ce sont les statistiques).

2) LES GROSSESSES MULTIPLES

Les grossesses multiples aboutissent pratiquement toujours à des naissances prématurées et une cesarienne.  Les complications chez l’enfant né sont aussi plus importantes en nombre et en sévérité chez des enfants issus de grossesses gémellaires et à fortiori triples ou plus.

3) LA GROSSESSE EXTRA-UTERINE (GEU)

La grossesse extra-utérine se produit lorsque la grossesse s'implante en dehors de l'utérus.
Ce type de grossesse est une des plus compliquée de FIV et concerne 1-5% des grossesses obtenues par ces traitements.
Bien que les embryons soient replacés à l'intérieur de la cavité utérine, ils peuvent émigrer en arrière dans la trompe utérine par des contractions utérines normales. Lors de la grossesse, les analyses de sang fournissent des informations sur l'évolution de l'embryon et un scan, exécuté un mois après le transfert, permet de localiser le sac foetal.
Dans tous les cas, une GEU ne peut etre mené à terme et doit etre interrompue : par opération ou par médicament. L'appareil génital risque gros... et conduit parfois à une ablations de trompes, etc.

4) LES MALFORMATIONS ?

Plus d'un million d'enfants ont vu le jour dans le monde grâce à une FIV ou à une ICSI. Les données épidémiologiques sur la santé et le développement de ces enfants sont toutes rassurantes.

Jusqu'à ce jour, le nombre de malformations congénitales observées chez les enfants issus d'une FIV ou d'une ICSI est légèrement supérieur (5.3%) à celui qui est observé parmi la population générale (3-4%).

Les malformations congénitales ne semblent pas directement liées à la technique de la PMA (FIV ou ICSI). L'origine des malformations est la plupart du temps imputable à des facteurs génétiques héréditaires ou à des facteurs maternels.

Les enfants nés après FIV présentent une prédominance de malformations cardiaques, tandis que ceux nés après ICSI montrent une majorité de malformations uro-génitales.

Les malformations chromosomiques, comme par exemple la trisomie 21 (mongolisme), peuvent être détectées par des examens sanguins et échographiques précoces (12ème semaine), ou par un autre test sanguin (What If) entre les 16ème et 18ème semaines de grossesse, ou par une amniocentèse. D'autres malformations sont détectables par les ultrasons. Selon la gravité de la malformation, une interruption thérapeutique de la grossesse peut devoir être envisagée.

Par conséquence, le diagnostic prénatal et le conseil génétique sont vivement recommandés.

5) LES AUTRES RISQUES extrêment rares

... mais ils méritent d'être mentionnés :

- La contamination des milieux de culture (infection sperme, contamination involontaire lors de la ponction ou au laboratoire) (<0.1%)

- Les risques d'échanges de gamètes ou d'embryons au laboratoire ou lors du transfert. Tout est mis en oeuvre pour que ces risques soient réduits à zéro au travers de contrôles multiples et d'une traçabilité de chaque étape. (Par exemple, on vous demandera votre carte d'identité à chaque contact avec un medecin, meme si vous l'avez présenté 2 min plus tôt).

- Les risques de cancers de l'endomètre, de l'ovaire ou du sein, secondaires à la stimulation ovarienne. Aucune étude ne les a confirmés.

- La transmission génétique d'une stérilité-infertilité paternelle à la descendance masculine

- L'épuisement psychologique lié aux échecs répétés et la précarité financière pouvant empêcher certains couples d'accéder aux traitements sont des risques présents, mais non directement associés à la technique.

Voilà, il faut retenir de ne pas trop s'inquiéter. Ces risques sont plutot rares. Le risque le plus courant et que beaucoup de femmes en PMA pourront vous raconter c'est l'hyperstimulation.

Il faut par contre souligner que, concernant les FIV classiques, les medecins ont le recul necessaire pour apprécier les risques réels (plus de 20 ans de pratique).

Par contre, pour les FIV ICSI (1992), ils n'ont pas le recul nécessaire... nous seront donc encore pour quelques années de gentils cobayes... mais ça vaut le coup je pense !

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