1er rdv avant la FIV : le biologiste
Nous revenons donc de notre RDV avec la biologiste.
(Pour info : avant de commencer le traitement FIV pour la 1ère fois, nous devons
rencontrer un biologiste, un anesthésiste et une coordinatrice. Ce sont les 3
rdv que je devais déplacer, dans mon précédent post.)
Bien évidemment, encore un rdv qui nécessite une 1/2 journée de congé... à ce
rythme là, je n'aurai plus de vacances cet été, et ce n’est pas une blague !
;-((
D'ailleurs, mon boss commence à se poser des questions sur ces nombreux rdv
médicaux depuis plusieurs mois. Ce matin, il m'a d'ailleurs posé la question.
Je lui ai répondu instinctivement "c'est indiscret", parce qu’il m’avait
tendu la perche du « si ce n’est pas indiscret… ».
Je ne sais toujours
pas si je vais lui en parler... on verra le moment venu... c-à-d dans 1 mois. C’est une question qui semble peut être anodine, mais qui finalement
peut changer totalement mes journées de travail… en bien, comme en mal.
Le rdv a permis de mieux comprendre l'anomalie des zozos : 40% de nos zozos ont
une absence de "microtubules" dans la pièce intermédiaire. Ces microtubules sont des fibres permettant à la flagelle (la queue) de bouger et donc aux zozos
de se mouvoir, et de féconder.
Malheureusement, l'origine de ces « 40 % d'absences de microtubules » n'est
pas connue à ce jour.
(Pour info : j'ai aussi posé la question de l'IMSI, qui est une technique encore plus pointue que l'ICSI. Une de mes copines de pma ne comprenait pas pourquoi on ne tentait pas l'IMSI, qui a de meilleure chance de reussite dans les cas d'anomalies de structure des zozos. En fait l'IMSI permet d'intervenir sur une anomalie de la tête du zozo et n'a pas d'intérêt sur la pièce intermédiaire)
La biologiste a enfin insisté louuuuuuuuuuuuuuuuuuurdement sur les risques de transmission de ce gène
inconnu à notre descendance masculine. Elle a même insisté lourdement sur le
fait que l'anomalie pouvait être démultipliée. Tout en précisant bien qu'elle
n'avait AUCUN moyen de le savoir.
Bien-sur leur rôle est de nous avertir des conséquences des FIV ; mais finalement, j’avais l’impression qu’elle
protégeait l’hôpital d’une éventuelle procédure judiciaire autant qu’elle nous prévenait.
Sur le fond, c'est flippant. Transmettre une infertilité en sachant le mal que ça fait ! imaginez... et puis, je me dis que quand on fait un bébé naturellement, on ne sait pas qu'on a une quelconque anomalie...
Finalemement le rdv s’est terminé en 30 min. Trop rapide à mon gout, mais nous n'avions pas de questions ; nous avions bien tout compris depuis longtemps.
Les 2 prochains rdv auront lieu le 11 décembre : l’ANESTHESITE
qui va certainement essayer de me venter les avantages de l’anesthésie locale
pour la ponction… et là je vous le dis, je vais résister autant que possible !!!
je veux une anesthésie générale !
… et la COORDONATRICE qui va devenir ma « meilleure amie-organisatrice-référente ». Comme son poste l’indique, elle gère les procédures de FIV, qui, pour des novices, ne sont pas évidentes. Je vais donc prendre des notes à chaque mot qu’elle prononcera. Je vais peut être ressortir mon dictaphone tiens !
Mon homme souhaite rajouter que ce rdv était finalement bienvenu, car nous
avons quand même découvert la raison de l’anomalie des spermatozoïdes. Je suis ok avec lui, mais j'ai qd même l'impression d'une perte de temps. Je me demande encore comment on peut réussir à gérer le travail et la pma.
Je vais bientôt le savoir...